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LES VILLES INVISIBLES

Laboratoire avec Hervé Lelardoux et Jean-Pierre Moulerès.

OBJECTIF : REVELER l’INVISIBLE A AURILLAC

Rentrer dans la démarche VILLE INVISIBLE

Chacun doit faire son cheminement.

Trouver chacun son entrée et avancer vers ça.

Tout doit participer à révéler notre invisible.

LE PRESENT EST AU CENTRE DE CHAQUE CHOSE

PRESENT/ MEMOIRE

Chasser les idées préconçues et commencer par regarder ce que les choses disent déjà.

CREER UN DISPOSITIF ET PRELEVER

Voir ce que ça donne.

Parmi les entretiens, je rencontre Delphine.

Au détour d'une phrase j'apprends que sur son coeur de ville, la place Saint Géraud, elle n'a jamais vu la fontaine marcher et ne la verra surement jamais ...

Il ne faut jamais dire Fontaine.

La Fontaine de la Place Saint Géraud :

“Ce bassin aurait été executé par les soins de Pierre de Roquenatou, 15ème abbé, mort en 1117.”1

Executée pour embellir les jardins de l’antique abbaye, cette fontaine est constituée de deux blocs de serpentine descendus tout droit puy Griou, d’une carrière près de Decazeville.

La plus grande vasque , d’une circonférence de 9 mètres sur un demimètre d’épaisseur, fut brisée par les protestants “pendant les guerres de religions”2

Ne reste que “le plus petit, entouré d’une ceinture métallique percée de 24 trous, ornés de macarons de cuivre, (qui) était surélevé sur le premier”3. Celui-ci sera déplacé sur la Place Saint Géraud, suite à la vente de nombreuses parcelles des jardins de l’abbatiale.

“AU XIXème siècle, les habitants ont besoin d’une fontaine pratique. Il est donc décidé de monter un fût avec une pompe pour une plus grande commodité. Ce fût a disparu lors de la rénovation de 1981.”4

Cette Fontaine constitue aujourd’hui le centre des tracés de la ville, avec le bourg radiocentrique constitué autour de la Fontaine.

Les recherches ont été mené grace a Claire de la médiathèque d’Aurillac, ainsi qu’aux services des archives.

La mise en oeuvre a été accomapgnée par Hugo et Cédric d’Eclat ainsi que les services municipaux (les deux Patrick).

Cette proposition est un cadeau, un présent, un moment pour une personne et une ville.

C’est une Lettre de Julie à Delphine :

“Il ne faut jamais dire : Fontaine, jamais je ne boirai de ton eau.”

 

1 Henry DURIF, Guide historique, archéologique, statistique et pittoresque du voyageur, du département du Cantal, 1861

2 C laude GRIMMER, Histoire des rues d’Aurillac, De Borée, 2002

3 H enry DURIF, ibid

4 C laude GRIMMER, ibid

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